Questions
Eléments de réponses associés :
Bureaux | Consommation ANNUELLES énergétiques | Part d'énergie d'origine électrique | Rapport Ep/Ef | Indicateur DPE | Etiquettes | |
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énergie finale kWh/m2 Su | énergie primaire kWh/m2 Su | énergie primaire kWh/m2 Sth | ||||
Haussmanniens | 191 | 409 | 72% | 2,14 | 371,8 | F |
< 1970 | 230 | 467 | 65% | 2,03 | 424,5 | F |
1980 | 188 | 439 | 85% | 2,34 | 399,1 | F |
1990 | 190 | 439 | 83% | 2,31 | 399,1 | F |
2000 | 203 | 490 | 89% | 2,41 | 445,5 | F |
2005 | 198 | 488 | 93% | 2,46 | 443,6 | F |
Question
Quel est le rapport, par typologie d'ouvrage, entre les consommations exprimées en énergie primaire et finale ? Quelles sont vos conclusions ?
On rappelle que seule l'énergie d'origine électrique est frappée d'un coefficient de valeur égale à 2,58 pour convertir la consommation finale en consommation primaire ; le rapport (Ep/Ef) se rapproche de cette valeur de 2,58 pour les ouvrages les plus récents, ce qui signifie que la part d'énergie d'origine électrique dans le total des consommations va en croissant . Un calcul plus fin permet même de la déterminer.
Question
Les résultats en kWh ep par m² de surface utile sont-ils directement exploitables pour un résultat de DPE ?
On ne peut exploiter directement ces résultats car les DPE pour les ouvrages tertiaires utilisent depuis 2012 le concept de « surface thermique » dont la définition est 1,10 * surface utile. Pour obtenir les bons résultats exploitables ; il suffit donc de diviser les résultats de consommation en énergie primaire par m2 de surface utile par ce facteur de 1,10.
Question
Quelles sont les étiquettes de ces différentes typologies de bureaux ? Quelles sont vos observations et conclusions ; peut-on relativiser ces résultats ?
3. Les résultats paraissent accablants : tous les bâtiments tertiaires de l'étude sont étiquetés « F » énergétiquement ! Cependant ceci est une moyenne ; le rapport fournit en effet les éléments supplémentaires suivants :
Il existe donc des ouvrages très performants dans le panel étudié.
Néanmoins, plus interpellant est la performance énergétique par typologie d'ouvrage car on constate que les bâtiments les plus récents sont les plus énergivores ! Il faut cependant relativiser ce résultat selon plusieurs observations :
Les ouvrages les plus récents sont construits avant 2005 et donc ne tombent pas sous les exigences des réglementations thermiques 2005 et 2012...
Les ouvrages Haussmanniens ont pu faire l'objet de rénovation compte tenu de leur âge...
Enfin, les ouvrages les plus récents sont par fonction ou confort plus énergivores de fait, pouvant être adaptés à des activités plus gourmandes en énergie et souvent climatisés (chose moins adaptable en patrimoine ancien)
Enfin on peut penser que parmi les MOA ayant rejoint l'étude, ceux disposant d'un patrimoine ancien ne sont pas les moins vertueux...