Chiffres de l'industrie
ACTIVITES | 1990 | % du total | 2000 | % du total | 2010 | % du total | Evolution 1990 / 2010 |
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Industries agro-alimentaires | 50 | 12% | 59 | 13% | 62 | 16% | 24% |
Sidérurgie, Non ferreux, Fonderie et Travail des métaux | 106 | 25% | 113 | 25% | 85 | 22% | -20% |
Matériaux et verre | 65 | 15% | 58 | 13% | 53 | 14% | -18% |
Chimie lourde, parachimie et pharmacie | 101 | 24% | 114 | 25% | 91 | 23% | -10% |
Industries mécaniques et électriques, aéronautique et navale | 18 | 4% | 20 | 4% | 19 | 5% | 6% |
Automobile et autres transports terrestres | 13 | 3% | 14 | 3% | 11 | 3% | -15% |
Industries textiles, du caoutchouc- plasturgie, industries diverses | 34 | 8% | 38 | 8% | 31 | 8% | -9% |
Papiers-cartons | 37 | 9% | 43 | 9% | 37 | 10% | 0% |
TOTAL INDUSTRIE | 424 | 100% | 459 | 12% | 389 | 100% | -8% |
Question
Quels étaient en 1990 et en 2010 les secteurs d'activités les plus énergivores en France ?
L'industrie lourde (Sidérurgie, Non ferreux, Fonderie et Travail des métaux + Chimie lourde, parachimie et pharmacie et dans une moindre mesure « matériaux et verre ») continue toujours d'absorber plus ou moins la moitié de la consommation énergétique finale.
Question
Quels sont ceux qui auront observés les plus fortes baisses ou hausses en matière de consommation énergétique entre 1990 et 2010 ? Comment par ailleurs a évolué la consommation totale sur cette même période ? Cela a-t-il un sens dans une perspective d'efficacité énergétique ?
Néanmoins, c'est sur ces secteurs d'activité que les plus fortes baisses ont été observées, largement supérieures à la moyenne générale de -8% alors que dans le même temps l'industrie agroalimentaire voyait sa consommation augmenter quasiment de 25% en deux décennies.
En aucun cas ces chiffres sont à associer avec l'idée de performance et efficacité énergétique car sur ces deux décennies d'observation, la production industrielle a évolué de différentes manières selon les secteurs et activités, l'activité industrielle lourde ayant par exemple notablement diminué en France alors qu'à contrario, le secteur agroalimentaire a observé une nette croissance
Question
Quels indicateurs d'efficacité énergétique pourrait-on construire selon des critères de production mais aussi socio-économiques ou simplement économiques ?
Une manière relativement évidente de mesurer l'évolution de l'efficacité énergétique de ces différents secteurs serait d'associer la consommation d'énergie finale ou primaire par unité produite, cette dernière pouvant prendre différentes formes de l'unité « objet produit » à celle plus classique des systèmes de mesures physiques, « la tonne, le m3,etc ,etc... ». Dans cette optique, la difficulté de raisonnement serait de définir sur la partie énergétique réellement consommée sur place (lieu d'activité productive) de celle consommée sur l'ensemble du cycle de vie et plus particulièrement des phases en amont du lieu final de production.
D'un point de vue économique ou socio-économique, il serait intéressant de se pencher sur la définition d'indicateurs de type « consommation énergétique par volume de richesse produite », cette dernière pouvant être exprimée en part de PIB, valeur brute, valeur ajoutée..., ou « consommation d'énergie par unité de travail », cette dernière pouvant être l'unité de main d'œuvre, salarié productif ou non productif (ETAM / IAC), ertc,etc