Consommations énergétiques des projets

Le confort peut se définir de manière générale comme l'interprétation positive et agréable de sensations physiques ou cérébrales par rapport à des références subjectives (expériences, vécu, mémoire dans une vie propre empreinte de référents culturels & sociaux,...) et objectives (repères quasi universels, partagés, essentiellement du domaine physiologiques...).

Le confort hygrothermique est défini comme un état de satisfaction vis-à-vis d'un environnement incluant les températures et l'humidité. Il dépend de trois familles de paramètres :

Paramètres Humains :

• le métabolisme de l'Homme et l'habillement : La température du corps peut varier selon l'activité ou les conditions ; la régulation permet de la maintenir dans une zone acceptable pour l'organisme.

L'énergie « absorbée » est répartie...

L'excès de température est échangé avec le milieu extérieur ...

• L'habillement joue quant à lui le rôle identique à celui de l'enveloppe d'un bâtiment : celui de résistance thermique et d'isolation avec le milieu extérieur.

Paramètres Thermiques :

• La température de l'air ainsi que celles des parois et surfaces environnantes : La seule température de l'air environnant n'est pas le seul facteur déterminant du confort thermique perçu.

Celui-ci dépend également des températures des surfaces environnantes (sols, murs, vitres, plafonds...)

On parle alors de température de confort ressentie et d'effet d'inconfort ou effet de « paroi froide »...

Dans un premier temps, La température de confort ressentie Trs (température résultante sèche), s'exprime de manière simplifiée :

= température de l'air ambiant

= température moyenne des parois environnantes

Néanmoins, cette expression est inexacte ; il faudrait calculer en effet la température moyenne des parois environnantes en les pondérant par un « coefficient de proximité » (type angle solide entre la surface de la paroi et le point de mesure) ...

Paramètres liés à l'air :

• l'humidité relative de l'air ainsi que l'éventuelle vitesse de circulations. Il s'agit là du pourcentage d'humidité, ou de vapeur d'eau, contenu dans l'air par rapport à la quantité maximum que peut contenir cet air avant de se condenser, c'est-à-dire avant de se transformer en gouttelettes d'eau. Ainsi, une humidité relative de 70% nous indique que l'air contient 70% du maximum de vapeur d'eau qu'il peut absorber à cette température

La vitesse de l'air (relative par rapport à l'individu) influence les échanges de chaleur par convection et augmente l'évaporation à la surface de la peau.

A l'intérieur des bâtiments, on considère généralement que l'impact sur le confort des occupants est négligeable tant que la vitesse de l'air ne dépasse pas 0,2 m/s.